45 research outputs found

    The Medial Turn in Knowledge Society

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    Many discourses tend to consider change in techniques as the main trigger for social change and economic development. This paper proposes the original hypothesis that the development of new techniques occurs at the end of a long lasting societal process, not as its cause. The rising of the knowledge society since the 17th century is engaged today in what we called the medial turn – defined as a cultural shift through the generalized digital communication. This process is the conclusive stage in the modernization process of societies conceived as positive-sum-game networks. Based on MacLuhan’s famous idea that the “medium is the message”, we address a few questions specialists and engineers are to be confronted to in the medial age

    Technologies numériques vertes : représentations et stratégies d'acteurs

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    International audienceL’article analyse les difficultés des acteurs socio-économiques à définir le caractère écologique des Technologies Numériques de l’Information et de la Communication. Ces difficultés s’expliquent par l’hétérogénéité des registres argumentaires mobilisés. En résultent des reports de responsabilité entre acteurs, et donc une faible mobilisation autour des effets environnementaux des systèmes techniques actuels

    Projet Ecotic. Rapport final. Technologies numériques et crise environnementale : peut-on croire aux TIC vertes ?

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    La prise de conscience d’une crise environnementale majeure ainsi que la numérisation croissante denos modes de vie constituent deux éléments saillants des transformations actuelles de notre société.Notre étude a pour objectif de mieux comprendre la nature du lien entre ces deux facettes de notresociété et questionne les enjeux écologiques des technologies numériques de l’information et de lacommunication (TNIC).Le terme de « Green IT » ou « TIC vertes » commence à se diffuser, afin d’affirmer le potentielécologique de ces technologies ou, au contraire, d’en souligner le caractère usurpateur. La productionet l’usage des TIC participent-ils à rendre notre société plus écologique ou bien génèrent-il despollutions et des « effets rebonds » qui pourraient bien faire plus qu’annuler les bénéficesescomptés ? Notre étude vise à dresser un tableau de la réalité des TIC vertes et pose la question :peut-on croire aux « TIC vertes » ?Pour répondre à cette interrogation, notre étude s’appuie sur une approche interdisciplinaire relevant àla fois des sciences sociales (philosophie, sociologie, sciences politiques, gestion, marketing) et dessciences de l’ingénieur. La méthode de recherche mobilise conjointement une large revue de lalittérature académique et professionnelle, des entretiens avec des acteurs clés ainsi que destechniques de focus group auprès d’utilisateurs des TNIC.Dans la première partie de l’étude, un bilan des connaissances sur le domaine est réalisé. Suite à unpanorama des grands enjeux, un état des lieux est apporté sur la question environnementale en lienavec le développement des technologies numériques. Les chiffres clés sont présentés, montrantl’urgence de la question. Les méthodes d’analyse actuelles permettant d’évaluer le caractèreenvironnemental des technologies numériques sont étudiées d’un point de vue critique : centrées surles effets directs « de premier ordre » et sur le cycle de vie des technologies, ces méthodes d’analysene soulèvent généralement pas ou peu les questions sociales et sociétales qui s’imposent.La seconde partie de notre étude, plus empirique, vise à approfondir les représentations et lesengagements des acteurs socioéconomiques vis-à-vis des technologies numériques vertes. Cesinvestigations se penchent aussi bien sur les points de vue des producteurs, des distributeurs, despouvoirs publics que ceux du mouvement associatif ou des consommateurs. Nous abordons aussi leséléments quantitatifs qui sont mis en avant. Comment leurs rapports entre écologie et technologiesnumériques diffèrent, se complètent ou s’opposent-t-ils ? C’est là que réside toute la difficulté decompréhension de la notion de technologie numérique « verte ».La conclusion de l’étude apporte plusieurs réponses en soulignant les différentes priorités qui existentet le jeu de report de responsabilités qui s’opère entre acteurs. Ces résultats nous amènent à élargirle débat autour de la notion de consommation verte (consommer sa juste part de nature) etd’acception de la notion de modernité. Où la modernité ne se réduit pas à un tout numérique. (résumé exécutif

    Faire de la recherche collaborative : quelle sociologie dans le cadre d’un living lab ? Retour sur l’expérience de « mise en démocratie » de l’hydrogène

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    International audienceLa hausse des besoins en énergie au niveau mondial ainsi que la lutte contre le changement climatique imposent la redéfinition du modèle énergétique autour de la question de la sobriété et de la production d'énergies renouvelables. Cet article propose d'interroger la mise en oeuvre d'actions de transition en France à l'échelle locale (Bourgogne et Normandie) en se penchant sur le cas de l'énergie provenant de l'hydrogène en tant que vecteur énergétique au fort potentiel de décentralisation et d'appropriation citoyenne. Nous nous appuyons sur des expériences de « mise en démocratie » par la technique du living-lab, qui implique la participation active de différents publics autour de l'hydrogène, et qui fait des chercheurs engagés dans la démarche des participants comme les autres. A mi-parcours, il apparaît que cette démarche originale rencontre des écueils pour concilier ses prémisses techniques et l'éthique collaborative du « faire » à laquelle elle est le plus souvent associée : l'hydrogène n'apparaît pas comme une énergie « conviviale ». Dès lors, la question de l'avènement d'une démocratie technique à la faveur des expériences de transition est (au moins momentanément) remisée au profit de la réalisation de projets dont la dimension ludique devrait à terme ouvrir sur des questionnements éthiques et politiques, qui interrogent aussi bien les chercheurs en sciences humaines : doivent-ils travailler sur la transition ou pour la transition ? * Plan Introduction I. Transition énergétique et mise en oeuvre originale de la participation du public 1. Changement climatique, transition énergétique et hydrogène 2. Le living lab au Dôme (Caen, Normandie) 3. Les chercheurs en sciences sociales au coeur de la démarche II. Dépolitisation et effacement de l'éthique du « faire » 1. Sans le « faire » et son éthique : une dépolitisation de la démarche 2. Capabilités et capacité énergétique territorial

    L'écologie au quotidien: éléments pour une théorie sociologique de la résistance ordinaire

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    National audienceDans cet ouvrage la question de l'aconsommation à savoir la possibilité de consommer moins ou de ne pas consommer dans une société soumise à la logique marchande est au centre. Après avoir abordé la naissance conjointe de la consommation et de la " vie quotidienne " dans le monde moderne et les enjeux de la transformation des modes de vie, cette étude aborde la réforme écologique des modes de vie et développe la construction sociologique de la notion de résistance ordinaire illustrant des formes d'action de la vie quotidienne

    Le conflit des valeurs dans la production sociale de l’obsolescence

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    International audienceL’obsolescence, à savoir l’usure prématurée de la valeur d’usage des objets et leur rotation accélérée, est un vecteur complexe de la modernité. L’obsolescence n’est pas seulement un effet pervers de notre système productif – elle est tout autant un résultat des usages. Pourtant les rapports aux objets, y compris les TIC, se structurent de la même manière que les rapports au temps, comme il ressort de nos terrains d’enquête (TERESA, MODERATO). La rotation accélérée des objets, comme l’accélération du temps, entrent en conflit avec l’aspiration à la durée qui est une dimension essentielle de la vie sociale. Comment concilie-t-on les tensions et les contradictions entre les valeurs et les usages ? Comment fait-on dans la pratique pour retenir les objets ? * Consulter le pdf sur : https://ecoinfo.cnrs.fr/wp-content/uploads/2018/10/2018-11-26-Michele-Dobre.pdf et la vidéo sur : https://gricad.univ-grenoble-alpes.fr/video/conflit-valeurs-production-sociale-l-obsolescence (source : https://ecoinfo.cnrs.fr/2018/10/11/26-nov-2018-a-grenoble-lobsolescence-dans-tous-les-sens/) (consulté le 15/01/2020)

    L'écologie au quotidien: éléments pour une théorie sociologique de la résistance ordinaire

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    National audienceDans cet ouvrage la question de l'aconsommation à savoir la possibilité de consommer moins ou de ne pas consommer dans une société soumise à la logique marchande est au centre. Après avoir abordé la naissance conjointe de la consommation et de la " vie quotidienne " dans le monde moderne et les enjeux de la transformation des modes de vie, cette étude aborde la réforme écologique des modes de vie et développe la construction sociologique de la notion de résistance ordinaire illustrant des formes d'action de la vie quotidienne

    Le conflit des valeurs dans la production sociale de l'obsolescence (vidéo)

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